Une mode romantique, upcyclée et fabriquée en France avec Rosamen Bado

Il y a des marques pour lesquelles le coup de cœur se fait dès le premier regard.

Le tombé d’un pantalon, le tissu d’une blouse, la délicatesse d’une robe… sont autant de détails qui me font à tous les coups craquer lorsque je découvre pour la première fois les créations d’une marque.
Avec Rosamen Bado, ce fut l’univers au style très affirmé et résolument romantique qui m’a d’emblée séduite.
En effet Rosamen Bado fait à mon sens partie de ces marques qui ont une âme, comme empreintes de l’univers de leur créateur ;
Ici on sent tout de suite la « pâte » de la styliste et créatrice, Nathalie : hauts tout en jeux de volumes (comme les tops « Valloton » et leurs jolies manches bouffantes, rappelant les blouses de peintres de la Renaissance), imprimés singuliers aux influences vintage et basiques indémodables sont autant de codes qui permettent de reconnaître une pièce Rosamen Bado au premier coup d’œil.

En dehors du style inimitable de la marque, ce sont également les nombreux engagements éco-responsables de Rosamen Bado qui m’ont fait craquer.
Par exemple, en ce qui concerne les matières, les tissus utilisés sont tous issus de l’upcycling et proviennent de fins de rouleaux de grandes Maisons de Couture. Ce procédé permet d’une part d’éviter le gâchis, mais aussi (et surtout) de minimiser l’impact écologique du vêtement lors de sa production (car pas de création supplémentaire de tissu = pas de dépense énergétique type CO2/eau/etc. nécessaires à cette dernière).
Les chutes de ces mêmes tissus sont par ailleurs eux-mêmes ré-utilisées par la marque pour créer des accessoires ! Je ne sais pas vous mais pour ma part j’adore cette initiative #zerowaste (zéro déchet).
Par ailleurs, concernant la fabrication des vêtements, ceux-ci sont tous faits en France en séries très, très limitées !

De mon côté j’ai eu la chance de découvrir trois pièces Rosamen Bado : deux hauts « Valloton » (les fameuses blouses aux superbes manches bouffantes) et la mini-jupe « Lola » dans sa version grise.
Avec sa coupe trapèze et taille haute rappelant les jupes des années 60, cette dernière se révèle très seyante pour la majorité des morphologies et – en ce qui me concerne – se marie à la perfection avec quasiment l’intégralité de ma garde-robe !
Je vous la présente ici portée avec les deux blouses : ceinturée et dans un style très parisien d’abord, avec la blouse Valloton imprimée dans les tons rouges-orangés (MA pièce favorite de toute la collection Rosamen Bado), un béret pour donner encore un peu plus de caractère à la tenue et une paire de boots.
Cette jupe est tout aussi sublime associée à la seconde blouse Rosamen Bado la Valloton à rayures – avec pour seul accessoire un petit ruban porté dans les cheveux pour la touche romantique.

(retrouvez l’interview de la crétrice après les photos de la première tenue ♡)

(suite des photos après l’interview ⬇)

J’ai par ailleurs eu l’occasion d’interviewer Nathalie, la créatrice de la marque Rosamen Bado, voici donc à présent une immersion complète dans son univers ⬇

Quel a été ton parcours avant de te lancer dans la création de ta marque ?
J’ai fais des études en philosophie, visuel merchandising et architecture d’intérieur. Pendant un peu moins de 10 ans j’ai travaillé en tant que Visuel merchandiser principalement au sein du service Image d’une maison de luxe française.

Comment l’idée de créer ta propre marque Rosamen Bado t’est-elle venue ? J’ai toujours aimé le vêtement. Créer ma marque était une évidence. Il a cependant fallu le temps d’acquérir de la confiance et de l’expérience. Je suis là où je dois être aujourd’hui. Après la naissance de mon premier enfant j’ai senti une espèce de nécessité, il fallait que je passe au chapitre suivant, celui où j’ose tenter la réalisation d’un rêve de petite fille. J’ai commencé à travailler sur le projet en parallèle de mon job pendant environ 1 an et lancé Rosamen Bado après la naissance de mon deuxième enfant.

Qui t’a inspiré le nom de ta marque, « Rosamen Bado » ?
Rosamen Bado est le nom de ma maman haïtienne. C’est une femme forte qui est un exemple de résilience pour moi. Je crée pour des femmes qui ont fait leur plus belle rencontre : celle avec elles-mêmes.

En quoi Rosamen Bado est-elle une marque engagée et éco-responsable ?
L’upcycling est au cœur de ma démarche créative. Je conçois localement mes capsules à partir de fins de rouleaux issus de maisons de luxe. En ce sens, Rosamen Bado participe à la lutte antigaspillage tout en permettant la production régulière de séries limitées formant une alternative à la fast-fashion. Nous avons été habitué à voir de la nouveauté de façon fréquente, communiquer sur le même produit pendant 6 mois n’aurait pas de sens pour moi.

Où aimes-tu puiser ton inspiration lorsque tu crées tes vêtements ?
Mes sources d’inspirations sont principalement vintage. Je m’inspire aussi du design ou de l’origami dans la recherche de volumes.

Quelle est ton époque favorite d’un point de vue vestimentaire ?
Les années 50’s/60’s !

Quelle est ta pièce Rosamen Bado favorite
Ma pièce favorite est le top LINO en ensemble avec la jupe LOLA ou un bon 501! J’aime ses épaules structurées (« strong shoulder ») couplées avec une certaine féminité. En ce sens, il illustre bien à mes yeux bien l’ ADN Rosamen Bado. Et comment résister au top HEARBREAKER !

Merci à Nathalie pour toutes ses réponses ♡

Les produits :

– blouse Valloton fleurie orange (non disponible sur le site, alternative ici)
blouse Valloton rayée bleu ciel
jupe Lola grise

Le tout, en tissus upcyclés et fabriqués en France, Rosamen Bado (partenariat rémunéré ♡)

Et vous, connaissiez-vous la marque Rosamen Bado ?
Aimez-vous ce style de vêtements ?

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Un commentaire

  1. Cette histoire et marque m’inspire beaucoup car elle me rappelle la mienne et ce que je suis en train de vivre puisque je viens d’ouvrir un concept store éco-responsable mode et décoration en Touraine (mais je suis en parallèle enseignante). Pour le moment je n’ai qu’un compte FB: Le Dressing d’Estelle – Dépôt-vente et boutique de créateurs. Je suis aussi en train de lancer ma marque de vêtements, B by Estelle, avec une amie indienne.